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• Journée d'étude

Les imaginaires de la Terreur

Enjeux comparatistes

8 avril 2001, 9h 40
Salle des conférences du bâtiment B

Présentation  Les imaginaires de la Terreur. Enjeux comparatistes : littérature, histoire et sciences politiques.

Journée d’étude du 8 avril 2011 organisée par Frédérique Leichter-Flack et Philippe Zard

 

La référence implicite au titre du livre de Daniel Arasse (La Guillotine ou l’imaginaire de la Terreur) indique à la fois l’esprit dans lequel s’inscrit cette recherche et les élargissements qu’elle espère opérer. La Terreur dont il est question inclut le moment jacobin mais ne s’y limite pas : la réflexion s’étendra à la Terreur soviétique, sans préjudice d’autres extensions historiques – en amont ou en aval. L’un des enjeux est précisément d’examiner la pertinence d’une catégorie qui fait parfois débat, en ce qu’elle fait fond à la fois sur un dispositif juridico-politique (coercition, violence de masse) et une phénoménologie des émotions collectives et individuelles (la peur, l’effroi), en ce qu’elle fut tantôt le nom d’un mode d’exercice du pouvoir revendiqué par ses exécutants (« la Terreur à l’ordre du jour »), tantôt la caractérisation infamante (au regard des normes démocratiques) de régimes tyranniques (Terreur stalinienne, nazie, khmère), tantôt encore la qualification polémique d’actions violentes destinées à déstabiliser les pouvoirs en place (« Terreur » au sens de « terrorisme »). Quoi de commun à ces différents usages ? Quel continuum sémantique et politique ? Mais aussi quels infléchissements, évolutions, ruptures, variantes (culturelles, politiques, esthétiques) se laissent percevoir entre ces différents âges ou avatars de la Terreur ? Et quel rôle spécifique tiennent l’art et la littérature dans la constitution d’une mémoire ou des représentations de la Terreur ?

En tant qu’elle met en jeu à la fois une histoire et des images, les faits et leurs interprétations, la Terreur implique une approche résolument pluridisciplinaire au croisement de l’histoire, des sciences politiques, de la littérature et de l’art.

Programme  Les imaginaires de la Terreur. Vendredi 8 avril, bâtiment B.


9h40 : ouverture de la journée
10 h : Gérard Gengembre (U. de Caen) - « La Terreur en fiction : l’exemple du roman contre-révolutionnaire »
10h45 : Antoine de Bacque  (U. de Paris-Ouest) - “les représentations de Robespierre à l’écran”

14h : Luba Jurgenson (U. de Paris-IV)  - “Terreur et propagande : visibilité et invisibilité des pratiques répressives”
14h45 : Annie Epelboin (U. de Paris VIII)  -“Terreur et mémoire en URSS”

15h30 : Jean-Pierre Morel (U. de Paris-III)  - Brecht et Heiner Müller : de La décision (1930) à Mauser (1970)
16h15 : Catherine Coquio (U. de Paris-VIII) - "L'effroi d'écrire l'anéantissement : Zabel Essayan, Hagop Oshagan, témoins de la Catastrophe arménienne".
 

Organisation et contact : Frédérique Leichter-Flack et Philippe Zard (fleichter@yahoo.com / philippe.zard@gmail.com)


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Littérature et Poétique comparées – Université Paris Nanterre – UFR PHILLIA, bât. L – 200, avenue de la République – 92001 Nanterre Cedex